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jeudi 28 juin 2012


Lucius Annaeus Seneca, dit Sénèque le Jeune ou
SÉNÈQUE    (-4 à 65)


Sénèque le Jeune (Lucius Annaeus Seneca) est né vers 4 av. J.-C. et mort le 12 avril 65 ap. J.-C. Il fut un philosophe de l'école stoïcienne, un dramaturge et un homme d'État romain du Ier siècle de l'ère chrétienne.

Bien qu'il soit né à Cordoue (Andalousie, Espagne), sa famille n'aurait cependant pas été espagnole, mais originaire d'Italie du Nord. Il était le deuxième fils de Marcus Lucius Annaeus Seneca (Sénèque l'Ancien), un rhéteur (orateur qui enseigne la rhétorique) aisé.

Il était encore très jeune lorsque sa famille vint à Rome, où son père lui donna une éducation soignée. En 31, il commence son cursus honorum (ordre d'accès aux magistratures).

Conseiller à la cour impériale sous Caligula, il fut plus tard victime des intrigues de Messaline qui, sous prétexte d'adultère avec Julia Livilla, sœur d'Agrippine, le fit reléguer en 41 en Corse, d'où il fut rappelé en 48 ou 49 à la demande d'Agrippine la Jeune, la nouvelle épouse de Claude. En 50, il est préteur (magistrat avec rang de sénateur).

Il fut le précepteur de Néron et, avec le préfet du prétoire Sextus Afranius Burrus, l'un de ses principaux conseillers durant les cinq premières années du règne. En mai-juin 55, il est consul suffect (magistrat principal suppléant).

En 56, il publie le De Clementia. En 58, Sénèque est diffamé par P. Suillius, qui lui reproche son immense fortune (300 millions de sesterces) acquise par ses amitiés, et sa tentative de débaucher des femmes de la maison princière. Mais le philosophe s'en tire sans dommage.

En 62, la mort de Burrus fragilise son pouvoir et les critiques l'assaillent, ternissent son aura. Il lui est ainsi reproché de continuer d'accroître une immense fortune déjà indécente pour un particulier, d'afficher une aisance propre à éblouir les citoyens (splendeurs et magnificence de ses villas, palais et jardins), de s'arroger ainsi les privilèges d'un prince qu'il prend par ailleurs plaisir à moquer et déprécier.

À la suite de sa mise en cause, Sénèque demande à Néron d'être relevé de sa charge d’« ami du prince » et propose de lui restituer sa fortune. Néron refuse.

En 65, il est compromis malgré lui dans la tentative d'assassinat de Néron (la Conjuration de Pison) et condamné à mourir. Il se donne la mort en s'ouvrant les veines sur l'ordre de Néron.

Philosophiquement, Sénèque a contribué à installer une autre conception du divin. Pour lui, Dieu c'est l'homme, non l'homme vulgaire, mais celui qu'il appelle le sage. Si Dieu est exempt de toute crainte, le sage aussi. Puisque les dieux semblaient morts ou indifférents aux choses humaines, il fallait élever l'homme lui-même à une telle hauteur qu'il pût braver ou mépriser toutes les misères, tous les périls, tous les ennemis, tous les Césars, tous les bourreaux.

Sénèque incarne le stoïcisme romain. Si les dieux sont partis ou s'ils sont favorables aux scélérats, alors l'homme de cœur se fera Dieu.

Le but que tout homme doit se proposer, c'est de s'approcher de plus en plus de cet idéal. Si l'on ne peut être le sage arrivé à la perfection, on peut être le sage en marche pour y arriver.
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