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mercredi 27 juin 2007

La Nature est notre Terre Mère,


La Nature est notre Terre Mère


William Commanda est un chef indien D'Amérique qui vit actuellement au Canada. Il a plus de 80 ans. Chaque année, il répand ses paroles de sagesses auprès de son peuple et auprès des canadiens pour aider leur coeur à s'ouvrir afin qu'ils préservent la nature. Pour de nombreux indiens d'Amérique, William Commanda est considéré comme un sage.
****Retranscription d'une discussion en sa compagnie, décembre 2005, Canada.

« La nature est notre Terre Mère, et elle nous donne tout ce dont nous avons besoin. Mais l’Homme, dans sa cupidité et son ignorance, prend à la nature plus que ce dont il a besoin. Plutôt que de protéger celle qui le fait vivre, il abuse de tout ses dons. La nature, jusqu’à présent, est restée patiente.

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Mais les esprits qui protègent les éléments de la nature ne peuvent pas rester ainsi sans se défendre. Voilà pourquoi aujourd’hui, lorsqu’un orage éclate, ce n’est pas juste une pluie rafraîchissante qui tombe sur la terre, mais un torrent d’eau qui prend tout sur son passage. Quand le vent souffle, ce n’est plus un simple brin d’air, mais une véritable tornade qui arrache tout sur son passage (il fait probablement référence à l’ouragan Catherina qui a dévasté l’Amérique quelques semaines auparavant).

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Les esprits de la Nature sont maintenant fâchés, et tant que l’Homme ne fera pas ce qui est nécessaire pour rendre un peu à la nature ce qu’il lui a pris, en la protégeant et en priant pour devenir des êtres vivants plus responsables, alors les éléments se déchaîneront.

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Les indiens d’Amérique, dans leur traditions ancestrales, savaient qu’il ne fallait pas prendre plus à la nature que ce dont il avaient besoin. La chasse et la pêche étaient maîtrisées et raisonnables. Des prières et des chants étaient récités chaque jour pour remercier la Terre Mère et ses esprits pour tous leurs bienfaits et leur générosité.

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Mais aujourd’hui, l’Homme prend sans se soucier des conséquences de ses actes, ne réfléchissant qu’au bénéfice qu’il peut tirer de ce qu’il a prélevé. Il ne coupe pas un seul arbre pour se chauffer, mais 1000 arbres pour les revendre et faire du bénéfice. Lorsqu’il construit une usine, il ne se soucie pas de savoir si les déchets polluants de son industrie se retrouvent dans la rivière voisine, tuant les poissons et empoisonnant les indiens qui y pêchent. Il ne pense qu’a faire des économies pour gagner toujours plus.

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Les esprits de la rivière ne laisseront pas faire une telle chose encore très longtemps. La Terre Mère aujourd’hui doit se défendre.

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Puissions-nous retrouver la raison et faire ce qu’il faut pour calmer sa colère. Prions pour cela ».

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